Les agressions sexuelles ne sont plus un sujet tabou. Même si beaucoup refusent d’en parler, les chiffres eux en disent beaucoup. À première vue, l’agression sexuelle se limite juste à un viol. Ce qui n’est pas le cas. Elle existe sous plusieurs formes et peut même se faire sans contact entre la victime et l’agresseur. En cas d’agression, que faire ? Les lignes suivantes en disent plus à propos.
Quand est-ce qu’il y a agression sexuelle
En général, il y’a agression sexuelle, lorsqu’une atteinte sexuelle est commise sur une personne sans le consentement de cette dernière. Elle peut s’effectuer avec ou sans contact direct avec l’agressé. Quand cette agression est commise sur une personne majeure, on emploie le terme agression sexuelle sur majeur. L’agression sexuelle peut-être faite de plusieurs manières. Quelles sont donc les formes d’agressions sexuelles ? En voici quelques exemples :
- l’attouchement sexuel
- le viol
- l’inceste
- le harcèlement sexuel
- le voyeurisme
- le cyber agression à caractère sexuel
- l’exhibitionnisme
- l’exploitation sexuelle
la mutilation sexuelle.
Il en reste d’autres formes d’agressions sexuelles, cependant les quelques cités ici sont les plus fréquentes. Lorsque l’une ou l’autre de ces formes d’agression sexuelle est commise sur une personne, plusieurs actions peuvent être entreprises.
Que faire en cas d’agression sexuelle ?
En cas d’agression, plusieurs dispositions sont à prendre.
Informer la police
Lorsque l’agression sexuelle a lieu, peu importe sa forme, la première chose à faire est de contacter la police via les différents canaux possibles. Ensuite, il faudra faire un dépôt de plainte à la police qui se chargera d’instruire le sujet compétent en la matière. Ledit dépôt de plainte doit se précéder de la collecte des preuves qui pourraient aider la police à identifier le coupable, s’il est inconnu de la victime.
Dépôt de plainte
Le dépôt de plainte peut être immédiat ou non. Tout compte fait, la victime dispose de 6 ans, selon les dispositions législatives, pour assigner son agresseur en justice. Suite à ce dépôt de plainte, un procès pourra être initié. En effet, si la justice estime qu’il n’y a pas suffisamment de preuves pour une poursuite judiciaire, l’affaire sera classée non-lieu.
Prise en charge hospitalière de la victime
Si l’agression sexuelle est avec un contact direct, cas d’un viol par exemple, la victoire doit se rendre à l’hôpital le plus proche pour une prise en charge immédiate. La prise en charge doit être globale, physique, infectieuse et psychologique. Le but est de constater les blessures et relever les traces d’ADN présent sur le corps de la victime. À l’issue de cette prise en charge, il sera délivré à la victime un certificat médical en guise de preuve.
Confier la victime à une structure
Il peut arriver que la victime souffle d’un traumatisme psychique à l’issue de l’agression. Dans ce cas, elle sera confiée à une structure sociale pour une rééducation psychologique. Cette rééducation peut prendre du temps, selon le degré d’atteinte de la victime.
En conclusion, l’agression sexuelle est un acte illégal réprimandé par la justice. Elle peut prendre plusieurs formes. En cas d’agression sexuelle, plusieurs dispositions peuvent être prises par la victime.